31 mars 2008

Honores ton père, oui mais en flamand...

Bon, je ne devrais même pas être en colère, après tout, ce qui se joue de l'autre coté des pointillées là bas n'est décidément pas mon histoire. Sauf que, voilà, ça me met tout de même en colère. Après les enfants, voilà que les anciens combattants, honorés pour bravoure en temps de guerre sur une plaque commémorative bilingue sont priés de s'exprimer en flamant uniquement. En effet à Overijse (Belgique), la plaque rappelant les aventures patriotes de deux aviateurs va désormais rendre hommage en flamant uniquement.
Oui mais, il y a un petit mais, tout de même, ho juste un détail, les deux anciens, honorés sur la dite plaque parlaient, semble-t-il français et quand j'emploie l'imparfait, c'est tout à fait ... imparfait puisque l'un d'eux s'exprime haut et fort et avec vigueur pour protester contre la mise à l'écart de sa langue natale sur la plaque qui relate ses exploits sous la botte nazi...
Tout bonnement navrant...

Rond point des lapins...

À la sortie de la ville où vivent les grand parents des Petits pois (branche Princesse), se trouve un bien curieux rond point. Le rond point des lapins. Vaste et verdoyant, quelle que soit l'heure où on l'emprunte, on est sur d'y croiser un lapin. Je ne sais quel évènement leur a fait choisir cette curieuse demeure, mais ils doivent s'y trouver bien tranquille, le renard téméraire qui bravera les voitures si nombreuses à cet endroit ne semble pas être encore né. De plus comme il est au coeur d'une zone industrielle, l'environnement mercantile du lieu ferait fuir le plus urbain des goupils...
Tout de même, une question me taraude : avec d'aussi grandes oreilles, comment les mignons rongeurs font-ils abstraction de tous les bruits autour de leur terrier? Serai-ce une version citadine et dure de la feuille des garennes de nos campagnes?

26 mars 2008

Dis maman, elle est où la Belgique de mon papa?

Billet d'humeur pour une matinée nuageuse
Serait-ce les racines belges de mon homme (et donc de mes filles) qui parlent à travers moi? Je me refuse à ne pas partager ce que je sais d'un insidieux racisme quotidien, dont la scène se tient juste derrière ces pointillés pourtant subtils qui nous séparent de ces "braves parmi les gaulois" (clin d'oeil à mon homme).
Les français ont connu jadis l'interdiction de leurs cultures et de leurs langues, à grands coups de règle sur les doigts, les enfants ont désappris leurs racines, leurs mots ne sont bien souvent que souvenir et leur culture, folklore.
Autres temps... les moeurs pourtant, semblent n'avoir pas bougé, la politique sert encore et encore racisme et nationalisme, aujourd'hui en Belgique, cette espèce de gale qui n'ose prendre nom attaque peu à peu tout le quotidien des ces personnes dont le seul crime serait de parler, ho l'infamie, français. Après la politique et la vie quotidienne de leur parents, voilà que la bête s'attaque aux enfants.
Là, juste de l'autre coté des pointillés, dans les aires de jeux pour enfants, un règlement permet de refuser l'entrée des enfants non néerlandophones. Sous couvert de sécurité bien sur, vous imaginez bien, si ces pauvres petits ne comprenaient pas les consignes des responsables des dit lieux, quel danger, vraiment, pour tous!! Imaginez deux secondes Eurodisney pris d'assaut par des hordes de touristes même pas français! Blanche neige n'y retrouverai pas ses nains...
Comme si bien dit dans ce blog dont je ne fais finalement que relayer les propos, quand va-t-on poser une belle étiquette sur tous ces enfants, et sur leur parents, histoire d'être bien sur de ne pas se mélanger à ces gens là, qui, outrecuidanse, ne portent pas la couleur de leur infamie sur leur peau.

25 mars 2008

Le bébé du canard...

Calin avec mon Petit pois ce matin :
"Mon petit amour, mon canard d'eau..."
Petit Pois :
"Mais! Mais non maman, c'est pas le canardeau le bébé du canard, c'est le caneton"
Ben oui forcément...