01 novembre 2007

Ces deux là...


Ces deux là s'aiment depuis le tout premier regard, un certain jour d'hiver 2003. Mon si petit Grand pois avait quelques jours à peine et pourtant, plongeant toute entière dans le regard de la grande, la toute petite lui offrit en retour l'ardoise des siens, pour y écrire de mille craies leur histoire à toutes deux.


Quand, l'évidence s'imposait, nous lui avons proposé d'être sa marraine, nous n'étions pas si proches qu'aujourd'hui, presque amis, ce presque qui c'est envolé à la seconde ou elle a dit oui, après ce temps de réflexion qu'elle nous avait demandé.




Ces jours pour faire le tour de ce qu'elle voulait faire de ce lien que nous leur proposions de nouer, je lui en suis infiniment reconnaissante, avoir pris le temps de savoir si vraiment elle voulait, elle aussi plonger toute entière dans leur histoire est le tout premier des nombreux signes qu'elles ont tracé sur ce sentier qui court pas loin du notre, dans les herbes folles : leur histoire, à la notre liée et pourtant si différente.



Ces signes sur leur route, je ne les comprends pas, je n'essaye pas à dire vrai, c'est leur chemin de traverse, leur langage à elles, elles sont l'une pour l'autre force et tendresse, elles sont liées d'un sang né de leurs rires et leurs partages.
Je ne savais pas jusqu'à les voir, la main de l'une dans celle de l'autre, le chagrin de l'une noyé dans la tendresse de l'autre, les rires de l'une se gorgeant de ceux de l'autre, qu'un lien si fort puisse exister entre adulte et enfant, hors les liens familiaux. Je ne pensais pas, moi la mère que l'on a dit fusionnelle pouvoir confier cette vie toute entière qui pris chair de la mienne, à elle, passante dans les lumières de ma vie, ni qu'elles puissent si puissamment donner chair à leur relation.


Ces photos ne sont pas parfaites, dans la grimace de l'une, dans l'oeil qui cligne de l'autre, il y a mille et une de ces imperfections qui rendent la vie si vibrante. Ni l'une ni l'autre ne sont parfaites, chair et sang, doutes et espoirs, grande et petite personne, elles sont simplement, magnifiquement, humaines.
C'est cette imperfection, cet élan qui les portent toutes deux que je voudrais, si elle le veut encore, tant sa vie nouvelle est éloignée de celle ou elle avait dit oui, c'est cette femme là que je voudrais voir prendre place au coté de mes filles, si l'indicible un jour arrive.

07 octobre 2007

Le dénouement ou comment Speedy cache des paladins

Chassée de chez feu vert, par acquis de conscience, je vais jusque chez le concurrent le plus proche, de l'autre coté du rond point.
Évidement, arrivée chez Speedy, je suis un peu en vrac, un poil énervée et surtout au bord des larmes. Petit pois est épuisée, à la vue de la porte vitrée de l'accueil elle se remet à pleurer. À l'accueil après un sourire le monsieur m'écoute attentivement.
"Normalement on ne fait pas les dépannages mais (petit coup d'oeil vers Petit Pois toujours grognon)je ne vais pas vous laisser comme ça.
Et de laisser son accueil vide et l'atelier pour venir me dépanner.
Un de mes messages à la mer ayant abouti, c'est finalement un ami qui viendra me dépanner mais je suis bien vite allée le retrouver pour un diagnostic en détail de l'état de la batterie de la voiture.
Tout le temps qu'à duré l'intervention et de mon coté la paperasserie pour pouvoir régler en plusieurs fois sans frais,(oui il fallait la changer, la batterie), ils se sont occupé de Petit pois, la laissant jouer à la fontaine, l'invitant à regarder comment on fait la vidange d'un véhicule et lui faisant même un petit cadeau à la fin (un pare soleil que je n'ai absolument pas le droit de mettre sur le pare brise, il est à elle!!).
Du coté de Grand Pois, une voisine est allée la chercher à l'école, l'a fait manger et lui a passé un dvd en m'attendant, tout en la rassurant : non non n'avions pas eut un accident mais une panne, et là, nous attendions qu'on nous répare le dite panne.
Pour la petite histoire, le dépannage aux câbles a bien du prendre, ho...5mn à tout casser, et encore...
Donc si quelqu'un vous demande un dépannage de ce type un jour, sachez que vous ne vous mettrez pas en retard et que vous sortirez quelqu'un de la panade pour un petit peu de temps donné...
Un monde plus solidaire, ça commence souvent par un petit peu de temps et d'attention donnés.

06 octobre 2007

La princesse et la vraie vie, ou les tribulations d'une princesse chez Feu Vert

Parfois, même les plus optimistes des optimistes se confrontent à une version bien peu reluisante de leurs contemporains. J'ai des illusions sur l'humain qui se frottent parfois à la réalité. Et ça finit par faire des étincelles, puisse ce billet faire rougir un poil ceux qui parfois réagissent en parfaits égoïstes (encore un fond d'optimisme forcené?)
Jeudi, avec Petit pois, nous avons accompagné le Jardinier au "vavail". Après avoir flâné, retour à la voiture qui fait mine de démarrer, puis finalement, non. C'est facétieux les voitures surtout celles qui ont et des années et des km...
De ce que j'ai pu apprendre de la mécanique, problème de batterie. Je sors mes câbles, et je demande à une, puis deux, puis trois... puis quatre personnes!!! En vain, pas le temps, pas l'envie, une maman qui doit aller chercher sa fille à l'école sans se soucier de la mienne qui va se retrouver seule dans sa classe à se demander ce qui est arrivé à sa maman, et un 5ème coeur de pierre qui fait semblant de ne pas me voir et change de parking pour ne pas avoir à me croiser... Mon Petit pois a bien été patient quelques minutes, mais là entre la fatigue et la faim, les pleurs commencent.
Je suis à 5 mètres du parking de Feu Vert, je décide de leur confier la voiture. La file d'attente à l'accueil est trop longue, je n'aurai pas le temps d'être à l'école à temps. Je me décide à appeler une voisine, mais la Princesse n'est pas de nature prévoyante, aucun numéro utile dans son répertoire, des numéros de propriétaires d'avant d'avoir mes filles oui, de mes voisines actuelles, non.
Je fini par tenter les renseignements, heureusement on peut maintenant avoir un numéro juste avec l'adresse. Pendant que je joins ma voisine, qui s'occupera à merveille de ma grande, ma petite se met à hurler, je m'éloigne le temps de la calmer, à mon retour, deux personnes en ont profité pour me passer devant (enfin devant le sac de câbles qui marque ma place dans la file) et font semblant de ne pas me voir, moi et le petit pois hurlant que j'ai ramené. Il est des moments ou je préfèrerais être mal élevée, mais la politesse qu'on m'a apprise m'empêche de hurler sur tout ce petit monde.
Près d'une demi heure après mon entrée chez Feu vert, j'arrive enfin devant un accueil soudain vide, mon Petit pois est partie hurler plus loin, en travers de la porte d'entrée, je n'ai pas envie de rater encore mon tour, je la surveille de loin. Après quelques minutes, la personne de l'accueil revient enfin, j'explique mon problème.
"On ne fait pas de dépannage."
"Mais ma voiture est à 10 m de votre parking".
Il doit bien y avoir deux rangées de voitures entre le muret du parking de Feu Vert et ma 306.
"Si la voiture n'est pas sur notre parking, c'est un dépannage."
"Et quand je suis venue faire réparer ma voiture la dernière fois (plusieurs centaines d'euros de réparation, tout de même) il n'y avait plus de place sur votre parking et vous m'avez fait garer ma voiture en dehors du parking...."
"De toutes manières, on ne recharge pas les batteries, on les change."
"Mais je ne pas la faire recharger, je veux la démarrer aux câbles, la conduire ici, la faire tester et au besoin la changer."
"C'est un dépannage, on ne fait pas de dépannage."
"Donc, vous allez me planter là avec ma petite qui hurle parce que c'est l'heure de manger et qu'elle est fatiguée, parce je me suis garée du mauvais coté de votre muret, c'est ça?"
"Vous n'avez qu'à aller chez notre concurrent, ça m'étonnerais qu'ils fassent les dépannages mais on ne sait jamais."
"..."
Je vais récupérer un Petit pois rageur qui finit par se calmer contre moi, et quand je reviens à l'accueil, la demoiselle m'ignore carrément, et retourne en "coulisses" avec le regard de la personne bien comme il faut devant une emmerdeuse!
Donc, les qualités d'accueil chez Feu Vert sont le manque de la plus primaire humanité, l'indifférence et pour finir le mépris? Triste score tout de même. J'aurais changé de crèmerie pour bien moins.

01 octobre 2007

Arche et associés

Hier, Grand pois joue avec des petits animaux qu'elle met en couple.
"C'est l'arche de Noé, maman."
Petit pois ne veut pas être de reste, elle attrape un couple et le brandit en disant :
"Asse Ivanhoé, maman."
Oui, ma chérie, l'arche d'Ivanhoé, Noé avait besoin d'aide, sans doute...

11 septembre 2007

Rentrée des classes

Récupérant ma grande, un peu inquiète quand je l'avais déposé le matin, en grande forme et ravie, je lui demande comment ça c'est passé, bien, si elle a retrouvé des copains de l'an passé, oui. Après quelques questions aux réponses aussi sibyllines, elle lâche le morceau : "Elle est gentille ma maitresse mais elle s'appelle même pas Céline!"

Montessori en famille, esprit Montessori, jardinage

Céline, la bien aimée, partie enseigner sous d'autres cieux et que moi aussi je regrette beaucoup, même si "Elle est gentille la nouvelle maitresse de ma fille", et très à l'écoute, elle aussi...

19 août 2007

Les mots à pois

Dialogue entre soeurs :

Grand pois :
Tu te maquillerais? Parce que je me maquillerais...
Alors je mettrais du "faux de teint"... et aussi du rouge à lèvres

Petit pois :
Et moi aussi mets "moche à lev"

On en reparle dans quelques années?

31 juillet 2007

Entre deux

Entre deux vies, entre deux pays, entre deux valises, entre deux courants d'air, juste un petit bout de mon fil à enrouler sur le doigt...


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Le défilé de mode audacieux d'un Petit pois à fraises...



Vacances à Orange



Le sourire-soleil d'un Grand pois en "Pink attitude".



Vacances à Orange



Un autre sourire, celui d'une Fée chère à mon coeur, toujours rose pour les filles...



Vacances à Orange



Une bulle, deux sourires au pays des demoiselles...


Vacances à Orange


Volée, cette jolie pause pour un instant magique, entre Fée, Grand et Petit pois, quand le temps s'arrête ça ne dure jamais plus longtemps qu'un clic-clac...

08 juillet 2007

Je pars...

En formation pour deux semaines, je ne suis pas sure de pouvoir me connecter...

30 juin 2007

Batague!

Se faire taguer par une fée, ben mince alors!! Je vous livre la règle ce ce petit jeu auquel bien des blogs que je lis se sont plié de bonne grace

Le tagué doit écrire sur son blog 7 indiscrétions, 7 confidences à son propos, ainsi que ce règlement. Il devient ensuite tagueur et doit taguer 7 autres personnes et les énumérer sur son blog. Il laisse alors sur leurs 7 blogs, un commentaire leur indiquant qu’ils ont été tagués et les invitant à lire son blog.

Des indiscretions, et bien...

Numéro un : Du temps ou je cologeais avec un Hadrien qui se reconnaitra, j'ai rencontré pour la première fois un ami vers 2/3 h du matin... dans mon lit. Il n'y a qu'Hadrien pour proposer mon lit à un de ses amis, une nuit ou je dormais là. Très curieuse rencontre que celle là, vu que nous avons passé un bon moment à discuter (dans mon lit, donc...) et que nous n'avons su à quoi nous ressemblions respectivement que le lendemain... Et bien, il est très grand, Bruno...

Numéro deux : du temps de ma jeunesse désargeantée, j'ai été ... Flunchy, mais si, souvenez vous, le truc à poils synthétiques infâmes qui fait une peur bleue aux enfants sous couvert de leur distribuer des bonbons, le tout devant un restaurant qui prend soin de leur ligne. J'ai tenu un jour.

Numéro trois : j'ai fait un an de tchèque. Je devais prendre une option langue obligatoire (en psycho, ben voyons) et il y avait un prétest en anglais, les meilleurs elèves étaient "dispensés volontaires" de cours, ce qui voulait dire qu'ils devaient passer l'examen sans suivre les cours. C'est bien le seul test d'anglais que j'ai réussit de ma vie!! Vu mon niveau je ne comprends toujours pas comment. Hors de question de passer un exam d'anglais sans cours. Le taux de réussite au cours de tchèque étant de 98 p cent, je me suis dit que j'avais mes chances. J'ai eu 15 à l'oral pour avoir chanté une sombre histoire de cheval rouge, de bien aimée et de rendez vous secret... Bon en tchèque quand même...

Numéro quatre : je ne connais toujours pas mes tables de multiplication, je fais un blocage, rien à faire, ça ne rentre pas, j'en connais des bouts, le reste, je le reconstitue par addition. Si vous voulez me voir bloquer, demandez moi 8x7=?

Numéro cinq : J'ai deux peurs absolument irraisonnées dans ma vie : le vide et l'avion, uniquement au décollage et à l'atterrissage, en vol, je me régale. J'ai fait de l'escalade et j'ai pris l'avion avec des enfants quand je travaillais en centre de loisirs, et le fait de devoir garder mon sang froid alors que j'étais complètement affolée est un des souvenirs qui me laisse des sueurs froides.

Numéro six : Petit pois est née à la maison, et ce n'était pas juste parcequ'elle est née en moins d'une demie heure. Petit pois est née avant que la sage femme n'arrive, et c'était parce qu'elle est née en moins d'une demie heure.

Numéro sept: Nous nous sommes mariés en moins d'un mois, nous avons eu une cérémonie magique, une fête de rêve dans une salle magnifique, les gens que nous aimons sans avoir à supporter ceux que nous aimons moins mais qu'on est tenu d'inviter dans ces occasions ...
et j'ai eu une robe innoubliable ... mais je ne suis pas partie en Inde...

Pas mon soldat préféré, elle n'a déjà été, reste, une Bloggermum, chère à mon coeur, la jolie propriétaire de la boite à malice, et puis un Hadrien, tiens, des fois qu'il se prète au jeu, mon Jardinier, pour le pousser à blogger un peu plus et lui montrer que je les fais bien les liens,maintenant, une gueuleuse chère à mon coeur, si elle le veut, celle qui espère pour ses derniers jours d'attente, et puis tiens, une Cerise sur mon gateau, un blog tout nouveau que je déguste avec bonheur.

24 juin 2007

Manger en ville

Nous avons testé un super petit endroit avec mes petits pois, ce samedi... En plein centre de Toulouse, 7 rue St Rome. Un petit coin entre salon de thé, glacier et restauration rapide et de qualité.
Parties pour trouver un petit resto en terrasse pour laisser les petites galoper un peu, nous étions un peu décues et bredouilles quand une carte de glaces a atiré mon attention : "Glace à la rose", hum, on pourrait revenir pour le dessert, non?
Le jeune homme qui s'occupe des glaces nous signale qu'ils font aussi des assiettes tarte-salade. La configuration du lieu m'inquiète un peu : il n'y a que des tables basses avec de gros fauteuils et des table haute genre bar, un peu vertigineuses pour les deux pois surexitées qui m'accompagnent. Nous optons pour la table basse, et les petites attentions s'enchaînent : des petits dauphins pour les verres de mes puces, j'ai demandé une seule assiette pour mes filles, elle arrive déja partagée en deux, avec une jolie présentation pour chacune, la jeune fille qui tient la caisse me garde mon petit Pois le temps d'un passage aux toilettes...

Toulouse avec Mamity

Rien d'exceptionnel mais un enchaînement de petites attentions qui nous montrent à quel point ils sont heureux de nous recevoir. Et oui sur les photos, ce sont bien les "demi assiettes" de mes filles

Toulouse avec Mamity

Vu le nombre de fois ou je sens que je dérange vraiment en arrivant avec mes deux pois, ça allait bien un petit message, non?
La cerise sur le gateau, pour une fois, ce fut l'addition (que je n'ai même pas payé, merci mamity) : les assiettes sont dans les 6 euros, pour les glaces, je ne me souviens plus, mais très raisonnables aussi.
Alors les mamans du coin, c'est le "Café crème", et la glace à la rose est terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible

21 mai 2007

Pour apprivoiser une coccinelle...

La mettre en confiance, avec une jolie feuille, ne plus bouger et regarder. Puis doucement la suivre dans ses mouvements...


Quand elle glisse sur son épaule, juste la suivre du regard...
Et d'une voix douce chanter "la demoiselle".




La regarder s'envoler et attendre la prochaine rencontre. Et si elle ne revient pas, rester confiant : elle enverra sa soeur ou sa cousine nous porter un message sur les paysages lointains où elle est partie à tire d'ailes...

Parce qu'il n'y a jamais assez de temps

Pour jouer, sauter, s'amuser,
Pour regarder les coquelicots, le ciel, les escargots,
Pour chercher le plus joli des cailloux (non pas celui là, l'autre, le doux, le gris)
Pour sentir une fleur, un peu de thym, les nénés de maman (;-) )
Pour râler un peu, pester beaucoup et rire un coup
Pour dire boujour aux moutons et saluer les chevaux
Pour encore(!) oublier le pain sec sur la table (et les chevaux, ils vont manger quoi!!)
Pour être la plus espiègles les petites filles....

Alors parfois, on s'essuie la bouche en courant, ça fera toujours gagner un peu de temps

Quand trois filles vont aux champs...

Quand trois filles vont aux champs...


La première, feu follet fait cueillette de cailloux....



















Caillou gris, caillou blanc
Caillou lisse, doux caillou
Caillou laissé, caillou caché
Petit caillou contre la joue...


La deuxième, vous le savez, suit la première, en grignotant




















Grignotant le temps qui passe
Grignotant un bout de ciel
Grignotant à l'occasion
Encore un peu de bonheur


La dernière, on n'apprend rien, suit la deuxième en méditant




















En méditant sur ces deux là
L'une ceuillant, l'autre mangeant
En méditant sur la douceur
Sur le soleil, sur le printemps



Quand trois filles vont au champs, chacune prend en chemin, tout doucement la voie de mon coeur...

18 mai 2007

Tu sens bon la terre, ma terre

Loin d'être la bio citoyenne parfaite que je pourrais être, il y a des gestes que je fais, au quotidien. Le tri, on nous en rebat les oreilles, pour moi, c'est un peu la première pierre d'un tranquille édifice qui peut mettre des années à s'élever; l'achat le plus souvent possible, au moins pour les filles des vêtements en vide grenier, chez Emaüs, parce que la première écoconsommation, c'est le recyclage... La consommation de produits bio quand c'est possible bien qu'il me faille faire plus de 40 Km pour trouver un magasin bio, ou au moins, l'achat de produits pas trop traités et cultivés dans la région, ça limite au moins les frais de transport et leur coût écologique.
Depuis peu nous avons un jardin et nous nous refusons à y répandre le moindre engrais ou pesticide, pour deserber l'allée de pavés (hihi au moins 2 m sur 80 cm...) je m'arme d'eau bouillante et le grand jardinier sale les interstices.
J'ai bien conscience de ne pas faire grand chose d'une part et d'autre part de n'être qu'une minuscule goutellette dans un univers où la pollution, notamment agricole, mène une danse macabre que j'espère réversible, et comme je suis une incorrigible adepte des tout petits pas qui font faire le tour du monde, je diffuse le lien qui suis pour que l'info en circulant puisse devenir grand vent qui change les idées.
http://www.dailymotion.com/video/x1ds9p_alerte

Trois demoiselles...




















J'ai passé une semaine avec trois demoiselles... Leurs mamans partaient en stage la journée pendant que je m'en occupais dans le joli pays de Manosque.
Semaine intense et riche, on s'en doute! Combien j'aime cette petite enfance où le tout petit oscille encore entre bébé et petit enfant.
Elles m'ont tant appris en si peu de jours, tant conforté dans des convictions profondes sur lesquelles j'essaye de reposer mes actes.
Une qui est vraiment une évidence : ce n'est pas parce que les choses sont dures pour un enfant qu'il faut, même sous couvert de les rendre plus faciles, les amoindrir, les déguiser.
Oui c'est difficile de voir sa maman partir le matin, sachant qu'elle va être absente une longue, très longue journée, surtout quand on l'a habituellement (sa maman) à la maison et qu'on a aucune expérience de la longue séparation (parce que oui c'est long une journée).
Dire, c'est rien elle va revenir, ou faire "disparaitre" la maman quand l'enfant regarde ailleurs, ou encore prétendre qu'elle revient tout de suite, ça rime à quoi?
Certes il y a des larmes qui coulent quelques minutes, des coup de blues dans la journée, de la fatigue émotionnelle, certes il faut accepter d'acceuillir ces marques de manque. Il faut aussi reconnaitre que quoi qu'on fasse, quoi qu'on propose à l'enfant, on ne remplace pas la maman, on ne fait ni mieux, ni aussi bien mais bien différement, autre chose. Et accepter aussi que si cet enfant se laisse aller à "craquer" devant nous, c'est bien une marque de confiance et non de faiblesse. Entendre le "j'ai le droit d'avoir de la peine avec toi et je vois que tu le comprends" que crient les larmes de l'enfant. Accepter que parce que ces larmes ont droit de cité l'enfant peut s'abandonner à savourer le reste de la journée...

Et merci au deux mamans de cette marque de confiance absolue, celle de confier (comme il est beau ce mot), son enfant à une autre...

20 mars 2007

Carnaval chez les Petit Pois

Curieux cortège dans ma petite ville, où les fleurs rencontrent des abeilles et des coccinelles.... C'est que pour fêter le printemps, tous les enfants sont de sortie, en couleur et en musique!
Grand pois a dansé sur les rythmes lancés par la fanfare, jolie soleil coloré dans sa course autour du bonheur. Tourne et papillonne gentille fleurette...


Carnaval

Petit pois capuchonnée de rouge (ça doit bien vous rappeller quelque chose, non?) n'avait pas assez d'oreilles, d'yeux et de mots pour dire tout le plaisir de se retrouver au milieu de la musique et du mouvement!!

Carnaval

Quant à moi, j'aime retrouver dans ces ambiances tout à la fois les petits plaisirs de mon enfance et le souvenir d'autres fêtes de ma vie d'adulte cette fois ci avec ces personnes qui jalonnent encore mon histoire et à qui j'aime à repenser...

15 mars 2007

Absence....

Pour de jolies raisons, un stage, plutôt deux stages Montessori, une grosse semaine de remise en train avec mes filles, plein de travail de fabrication de matériel Montessori...
Bref un peu de vide ici et beaucoup de plein chez moi, le principe des vases communicants devrait bientôt faire remonter pas mal de choses ici et là...
Dés que possible ici, quelques mots du carnaval, du grand soleil qui nous inonde ici et des ballades par chez nous...

15 février 2007

Reconnection

Rien à voir avec l'informatique...
Juste une réflexion en passant, provoquée par l'intervention d'une personne agée tout à l'heure dans la rue :
Je passe avec mes deux pois, l'une caracolant devant, l'autre trainassant derrière, moi au milieu avec ma poussette vide, essayant de les faire se rejoindre, histoire d'arrêter de loucher entre les deux...
Petit pois disparait de mon champ de vision, je stoppe les piaffements de ma grande et regarde ou c'est arrêtée la petite. Ben elle glousse de rire, assise sur l'embrasement d'une fenêtre basse qui donne sur la rue... Je la rejoint en râlant et pestant à voix haute que je ne trouve pas ça drôle du tout, mais pas du tout. C'est à ce moment là que la vieille dame, en riant, a dit à ma fille : "Tu es drôlement bien, hein assise comme ça, tu trouve ça amusant, hein...".
Moi ça m'a complètement désarçonnée, elle avait complètement raison, c'était très drôle, ma pucette les jambes battant la pierre sous la fenêtre, riant d'être cachée, s'amusant d'être en "hauteur".
J'ai continué mon chemin en cogitant tout ça. À quoi bon ce congé parental si c'est pour perdre de vue ces moments là, leur "préciosité", leur tranquille bonheur?
Merci madame que je ne connaît pas pour cette reconnection avec ce que ma maman appellerais mes priorités.
Merci de me rappeller qu'on peut soit tempêter des amusements quotidiens de nos enfants, soit s'en amuser avec eux.

Anniversaire Louve


Merci de m'avoir juste montré que ma fille me faisait gagner un peu d'éternité, de ce temps suspendu qu'on garde dans nos coeurs, là ou je n'avais vu qu'un peu de temps perdu et une occasion de m'énerver...

13 février 2007

Grand soleil !

Si j'aime les jours gris pour leur douceur, si j'apprécie la pluie pour les flaques d'eau et le vert de l'herbe, je dois avouer que le gris, le gris, le gris et la pluie de ces derniers jours, ha et encore un peu de gris, ça faisait un peu beaucoup, trop pour tout dire....


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Deux pois en conserve, enfermées à la maison, aprés d'autres jours confinées pour cause de maladie de la grande, ben ça tourne au fauve en cage, à l'éléphant dans le magasin de porcelaine, à la cocotte minute version sans soupape...
Donc cet après midi, sortie pour toutes, peut être là...


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Ou là... sous les ailes des grands pantins dégingandés, à deux pas de chez nous...

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À moins que nous ne retournions sur les bords du canal ? Il y a de si jolis coins du côté de ce nouveau chez moi....

Canal du Midi

06 février 2007

En espérance

J'ai plusieurs amies et proches dans l'attente...
Des presque arrivées...
Des à mi chemin
Des habitées depuis peu...
Comme les routes sont différentes !

L'une écoute avec bonheur ce coeur qui bat et incarne cette grossesse

L'autre tisse à travers la révélation d'une rencontre avec son tout, tout petit ces liens qui durent toute la vie

L'autre encore, vit une attente difficile entre inquiétudes et vie professionnelle envahissante au moment ou elle souhaiterait tisser un doux nid à ce beau bébé
Comme elle est parfois dure la vie de celles qui portent notre avenir à tous, comme il serait pourtant facile de la leur rendre belle et douce
Un mot, un regard, une attention...

Et la jolie photo, je l'ai glanée ici.

05 février 2007

Inspiration

Je discutais il y a peu avec une amie, oui, celle là, de l'inspiration, d'ou ça vient, comment on l'apprivoise, ce genre de choses.

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Aprés avoir plus ou moins dit que d'avoir vécu des périodes difficile, voire d'être en plein dedans, insuffle des textes forts et que le bonheur finalement donne une encre moins riche, je reviens dessus.
Pour plusieurs raisons, dèjà en relisant ce que j'écris depuis des années, je m'apperçois que, heureuse ou malheureuse, l'inspiration n'a jamais manqué, de plus j'ai écrit des choses tristes en étant heureuse, et surtout, surtout, même au fond de la déprime la plus grise, j'ai écrit des choses heureuses, gaies, légères. Donc même appliquée à moi même, ma recette de l'inspiration ne tient pas.

Le lendemain de la dite discution, j'ai reçu un mail du Monsieur de la dame en question avec un très joli texte qui expose très bien ce que je ressens après cette réflexion. C'est de Grand Corps Malade et ç'est tellement joli qu'il faut aller voir.
Voilà, la souffrance, le désespoir, ça peut nourrir du noir et aussi toutes les couleurs de l'arc en ciel, les gens heureux aussi ont une histoire, et on ne s'y ennuie pas nécéssairement.
Dernière pierre à ma réflexion, un commentaire de Bergère (comme je crâne depuis que le Jardinier m'a appris à faire les liens!) sur "Encore un peu de Prévert?" et la discussion qui s'en est suivie : ce qui est joli, coloré, naïf (en tout cas à première lecture) ce qui "s'enfante dans le bonheur", a tout autant de valeur que ce qui est noir, sombre et torturé, c'est à dire ni plus ni moins que le talent de qui tient la plume.
Pour exemple, Prévert (oui encore lui, je suis un brin monomaniaque par moments), le grand braconnier de la poésie, est tout aussi saisissant avec "Pour faire le portrait d'un enfant" que "La complainte du fusillé".

03 février 2007

Encore un peu de Prevert?

Je viens de faire un saut, un grand, dans mon enfance!
J'y ai (re)trouvé grâce à vous une perle : en sortant de l'école...


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En sortant de l'école
nous avons rencontré
un grand chemin de fer
qui nous a emmenés
tout autour de la terre
dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
nous avons rencontré
la mer qui se promenait
avec tous ses coquillages
ses îles parfumées
et puis ses beaux naufrages
et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
nous avons rencontré
la lune et les étoiles
sur un bateau à voiles
partant pour le Japon
et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
tournant la manivelle d'un petit sous-marin
plongeant au fond des mers
pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
nous avons rencontré
sur la voie de chemin de fer
une maison qui fuyait
fuyait tout autour de la terre
fuyait tout autour de la mer
fuyait devant l'hiver
qui voulait l'attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
on s'est mis à rouler
rouler derrière l'hiver
et on l'a écrasé
et la maison s'est arrêtée
et le printemps nous a salués.
C'était lui le garde-barrière
et il nous a bien remerciés
et toutes les fleurs de toute la terre
soudain se sont mises à pousser
pousser à tort et à travers
sur la voie de chemin de fer
qui ne voulait plus avancer
de peur de les abîmer.
Alors on est revenu à pied
à pied tout autour de la terre
à pied tout autour de la mer
tout autour du soleil
de la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.

Jacques Prevert


01 février 2007

Un peu de Prévert

Juste pour me mettre au diapason de la très controversée action pour le répit de la planète. C'est dans la partie 2 que ça résonne vraiment. J'ai trouvé l'idée dans un commentaire chez caco:

I
Soyez polis
Couronné d'étincelles
Un marchand de pierre à briquet
Elève la voix le soir
Dans les couloirs de la station Javel
Et ses grands écart de langage
Déplaisent à la plupart des gens
Mais la brûlure de son regard
Les rappelle à de bons sentiments
Soyez polis
Crie l'homme
Soyez polis avec les aliments
Soyez polis
Avec les éléments avec les éléphants
Soyez polis avec les femmes
Et avec les enfants
Soyez polis
Avec les gars du bâtiment
Soyez polis
Avec le monde vivant.
II
Il faut aussi être très poli avec la terre
Il faut les remercier le matin en se réveillant
Il faut les remercier pour la chaleur
Pour les arbres
Pour les fruits
Pour tout ce qui est bon à manger
Pour tout ce qui est beau à regarder
A toucher
Il faut les remercier
Il ne faut pas les embêter...
Les critiquer
Ils savent ce qu'ils ont à faire
Le soleil et la terre
Alors il faut les laisser faire
Ou bien ils sont capables de se fâcher
Et puis après
On est changé
En courge
En melon d'eau
Ou en pierre à briquet
Et on est bien avancé...
Le soleil est amoureux de la terre
Ça les regarde
C'est leur affaire
Et quand il y a des éclipses
Il n'est pas prudent ni discret de les regarder
Au travers de sales petits morceaux de verre fumé
Ils se disputent
C'est des histoires personnelles
Mieux vaut ne pas s'en mêler
Parce que
Si on s'en mêle on risque d'être changé
En pomme de terre gelée
Ou en fer à friser
Le Soleil aime la terre
La terre aime le soleil
Et elle tourne
Pour se faire admirer
Et le soleil la trouve belle
Et il brille sur elle
Et quand il est fatigué
Il va se coucher
Et la lune se lève
La lune c'est l'ancienne amoureuse du soleil
Mais elle aété jalouse
Et elle a été punie
Elle est devenue toute froide
Et elle sort seulement la nuit
Il faut ausi être très poli avec la lune
Ou sans ça elle peut vous rendre un peu fou
Et elle peut aussi
Si elle veut
Vous changer en bonhomme de neige
En réverbère
Ou en bougie
En somme pour résumer
Deux points ouvrez les guillemets :
" Il faut que tout le monde soit poli avec le monde ou alors
il y a des guerres ... des épidémies des tremblements
de terre des paquets de mer des coups de fusil ...
Et de grosses méchantes fourmis rouges qui viennent vous
dévorer les pieds pendant qu'on dort la nuit. "
Jacques Prévert, Histoires.

Aikido

Mardi et jeudi sont les soirs de mon homme et donc des soirs sans lui. Le titre de ce message dévoile son activité ces soirs, là, pas de mystère.
J'aime l'équilibre que cette pratique lui donne. Pratique est un mot bien commode qui m'évite l'écueil de "sport", car si on s'y dépense, ce n'est pas un sport, de loisir, puisque ça va au delà du simple loisir, il y a un engagement presque philosophique derrière, une recherche; J'évite aussi l'art, induit par art martiaux, s'il y a de l'art, c'est presque, pour moi, un effet de bord, ce qui est recherché à mon sens de profane, c'est un équilibre avec l'autre, une harmonie.
Équilibre donc chez le jardinier aussi qui y cultive un chemin de vie et y laisse tensions et mauvais stress, indispensable pour le jeune papa qu'il est...


Kokyu Nage


Pour les curieux, mon homme est derrière l'objectif et la retouche, pas sur la photo.

Bonne conscience ou bonne idée?

5 mn pour la planète, pourquoi pas, sans démagogie, je trouve l'idée symbolique, sans doute pas pour le peu de répit que ça pourra donner à la planète, pour le dialogue, avec mes filles, le symbole, ancrer un peu le respect avec du joli, du rite, le rite crée du sens. Donc ce soir bougies et parole chez les petits pois.

29 janvier 2007

Distance

En partant de ma ville natale en juillet dernier, je savais que deux choses seraient particulièrement difficiles : recréer un réseau de connaissance, à défaut de ces amies qui me suivent depuis des années et sont irremplaçables, et manquer tous les moment importants de la vie de toutes ces personnes qui me sont chères. Les deux heures de route qui me séparent de ceux que je considère comme les miens, sans compter ceux qui sont expatriés à des milliers de kilomètres, sont peu de chose au regard du lien qui reste tissé entre nous, pourtant, il me manque parfois cruellement ce temps ou un ticket de tram et quelques arrêts me permettaient de débarquer chez mes ami(e)s sur un coup de tête...

28 janvier 2007

S'il nous manque l'amour...

Je ne suis pas profondément croyante, élevée dans la religion catholique, j'y ai trouvé des réponses à certaines de mes questions, des pistes sur des bouts de chemin à parcourir. Je me souviens d'une discussion (de plusieurs à vrai dire) ou la conclusion que j'avais trouvé était que j'avais croyais en Dieu et plus encore en l'homme, ce qui paradoxoalement me parrait souvent bien plus difficile, et si vous arrivez à dérouler la même pelote que moi reviens au même (croire en dieu et en l'homme).
J'ai suivi les obsèques de l'abbé Pierre à la télé et j'ai été profondément marqué par quelque chose qu'il a dit sur l'amour de dieu et la souffrance humaine. Entendre qu'un homme comme lui trouve inconcevable l'existance d'un dieu d'amour dans un monde ou les hommes souffrent autant, entendre que lui avec sa foi si profonde y trouve une incohérance de taille, me permet non pas de perdre ma foi ou de la renforcer, mais de trouver un écho à mes propres questionnements.


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J'ai aimé entendre cet homme jusqu'au bout lucide sur ses semblables rappeler que le seul hommage qui vaille est de continuer son combat, et qu'il voudrait que sa tombe soit fleurie du nom de personnes aidées, logées...
Juste pour finir, je pense que l'ouverture, le respect de la dignité humaine pour lesquels il s'est toujours battu passent par la reconnaissance de ses propres préjugés et leur dépassement. Pour rendre l'espoir à quelqu'un et par là lui permettre de recommencer à vivre, encore faut il qu'il trouve dans notre regard la reconnaissance et le respect et non seulement le sentiment de s'offrir une bonne conscience ou la pitié.
D'ou mon titre, même dans nos bonnes actions, s'il nous manque l'amour, ce que nous accomplissons est vain.

23 janvier 2007

Jolie surprise

Préparée par une amie de longue date. Les rondeurs de l'attente m'émeuvent toujours autant, visiblement j'ai transmis ça à mon Grand pois.
Je sais que bien des femmes vivent la grossesse comme une période difficile, pleine de douleurs, de lourdeur et de contraintes, pour ma part, même si mes grossesse ont été fatigantes, je les ai vécu pleinement comme une merveilleuse parenthèse dans ma vie de femme.
Voir cette amie ronde et douce fut la jolie cerise de ces fêtes de fin d'année. Puisse cette fin de grossesse lui être légère et tendre, puissent les fées de la maternité se pencher sur elle, puisse son amour lui tenir la main sur ce chemin là comme il le fait depuis ces dernières années.



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Combien de peaux dans mon armoire?

Mon choix de maman à plein temps est loin d'être évident tous les jours, le regard des autres sur l'universitaire que je suis, préposée au mouchage de nez, au racommodage de genous et à la collecte de mots d'enfants, se fait plus souvent critique que compréhensif. Surtout que ça dure et que pour le moment le chemin de retour vers un quelconque travail est loin d'être une évidence.

Girly house

Visceralement, je sens ma place ici, prés des mes filles et je ne me vois absolument pas leur imposer l'école à plein temps, encore moins la cantine.
Loin d'être évident disais-je et pas évident pour l'image de soi comme nous le raconte "la boite à malice" http://judric.free.fr/jblog/?p=35#comments (ben non, hein, je sais mettre les photos pas les liens, ça viendra, comme tout...).
Comme j'aime dans ces quelques mots sentir toute la complexité du canevas sur lequel elle, moi et bien des femmes brodent tout à la fois leur quotidien de femme, de mère, d'épouse et combien encore de ces rôles qu'elle endossent en une seule vie.

Bruissement d'elles

On veut tellement que nos touts petits s'envollent , vite, si vite qu'ils partent à trois mois à la crèche, à deux ans à l'école, à quatre en colo.... Et on se retrouve à regarder le temps qui a passé si vite quand on était occupés à oublier d'écouter pousser les fleurs, de regarder courir les fourmis et de prendre le temps de decrocher l'écorce des platanes.


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Sans oublier que pour les porter, nos si petits, encore faut-il qu'elles se soient défroissé, qu'elles ait pris le temps d'apprendre à les porter, d'abord à un battement de coeur, puis à une rue, et un jour vers leur vies, ces jolies ailes.
Que j'aime à suspendre quelques années le cours des jours pour voir grandir mes filles.
Et cet homme qui m'accompagne et rend ce choix possible et permet à mes fille de s'attarder à regarder chaque caillou du chemin de leur enfance.

Marraine ou fée?

J'aime la manière que ces deux là ont choisi pour s'apprivoiser. Par petites touches, chacune laissant à l'autre la place et le temps pour tisser du lien. Joli lien noué main qui leur ressemble à toutes les deux.


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Lumière!

Décembre et janvier sont deux mois chargés chez les Petit Pois. Il y a quatre ans, nous sommes partis un premier janvier, un peu en catastrophe aux urgences. Grand pois arrivait le lendemain...

Anniversaire Louve

Les apparences sont trompeuses : ce gateau est un gateau au chocolat... Aprés avoir fait trois patisseries à Villefranche, pour trouver le dit gateau (au chocolat maman, je veux un gateau au chocolat pour mon anniversaire), en vain, nous sommes allées à super U ou la demoiselle a craqué pour un ... superbe gateau à la fraise. Constance de l'enfance...

22 janvier 2007

Je HAIS les plaques électriques!

D'accord, mon plat en terre préféré, celui qui a survécu à nombres de déménagements sans une égratignure n'avait rien à faire sur cette plaque, oui celle là, celle du fond à gauche que je n'utilise jamais, mais justement, vu que je ne l'utilise jamais... Donc ce qui m'enerve dans les plaques électriques, c'est que si tu te trompe et allume la mauvais endroit, il n'y a rien pour te permettre de t'en rendre compte, la lumière qui signale qu'une plaque est allumée n'indique pas laquelle et aucune flamme ne jaillit dessous ta casserole. Donc mauvaise plaque, plat en terre eclaté, odeur tenace dans la maison (non, je ne mets pas la ventilation pour faire cuire des pâtes), les fruits qui etaient dans le plat, cramés, et avec ça mes pâtes ne sont toujours pas cuites! Ajoute à ça que ce n'est jamais la bonne température, que ça met des plombes à baisser que ça reste chaud inutilement aprés.... Oui je HAIS les plaques électriques.

Les mots à Pois

Grand pois se mélange un poil les pinceaux dans son ardeur à parler, parler, parler... Les fleurs ont des pédales, quand on a mal aux oreilles, c'est parce qu'on a un herpès, Annette (dans les Alpes avec Annette, les zouzous, 13h) a son village qui "doline" doucement la montagne et leur père qui les gratte un peu trop.
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Dans la cuisine de la voisine de Pierrot, on bat le biquet, c'est le père de Lulu qui a retrouvé le chat de la mère Michel, quand au hibou, c'est du haut de son grand père qu'il réponds à compère le coucou, pour finir (celui ci à un an et je n'y résiste pas) le renard par l'odeur allait chez lui.
En direct live de ce matin, "Il ne faut surtout pas en dire de beaux mots, hein maman..." Ben non, ma chérie, juste des droles...

Et l'homme alors?

Mon jardinier....


img_2132Plus derrière son objectif que la pelle bêche, mon jardinier cultive tout à la fois la rhétorique et l'art subtil de la mauvaise foi (si si si...). Et de ses mains naissent des fruits magiques, bonheur, plaisir, projet et surtout amour et constance.
À nos amours mon jardinier.

Clic clac, Grand pois

Grand pois est lumière, c'est une évidence. Couleur, instinct, elle est animale, primale et tout à la fois fine et intelligente. Grand pois, grand amour de nous depuis quatre ans... Fort fort fort.


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On a dit photo?

Petit pois a deux ans, sur la photo, la première bougie est déjà souflée. Outre les considérations philosophiques sur le temps qui passe si viiiiiite, cette photo est d'une luminosité qui rend hommage à la personalité complexe de ma (encore un peu) toute petite. C'est parce qu'elle est ombrageuse qu'elle en est si lumineuse, ce sont ses orages qui font ressortir ses douceurs et ses couleurs. Tendresses mon insaisissable petite fille.


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21 janvier 2007

Abracadatruc!

Bon il parait que c'est facile comme tout de mettre des photos, faut il croire la rumeur?
Et hop



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Ma bouille...